Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Pourquoi ce Poilu de l’Oise est mort le jour de l’Armistice de 1918

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

17/01/2024 Francia, (France), Bretagna (Bretagne), Morbihan, Lorient, Quiberon

Par Laurent Hellier

Agriculteur à Wambez (Oise), Hélier Legois était un soldat de la Première Guerre mondiale. Il est mort le 11 Novembre 1918 à l’heure où sonnait la Paix. Mais que s’est-il passé ?

Au cimetière de Ferrières-en-Bray, une croix pas comme les autres rappelle cet incroyable destin d’un soldat français mort au champ d’honneur le 11 Novembre 1918. Ce n’était pourtant pas un jour pour mourir. En 2018, un généalogiste rouennais nous racontait cette histoire pour le moins dramatique et tellement insolite de Hélier Legois tué par le canon de l’Armistice.

A l’abri à Belle-Île-en-Mer

Après avoir réussi à traverser toute la guerre, Hélier Legois sera blessé trois fois au combat par balle en 1914, par éclat d’obus en 1915 et encore en 1916 près de Verdun. Un véritable miracle pour cet agriculteur de Wambez (Oise) marié depuis 1913 et père depuis 1916. Après trois blessures, le voilà affecté à la surveillance des côtes à Belle-Île-en-Mer pour en finir avec la guerre à l’abri du front. Et ce 11 Novembre 1918, le Poilu brayon se trouve au Fort de Taillefer sur la pointe Nord-ouest de Belle-Île. Notre agriculteur est de faction au moment où l’Armistice est annoncé. Une salve d’honneur est tirée pour fêter ce moment de liesse générale. Mais la pièce d’artillerie chargée de tirer la salve se bloque. La culasse saute brutalement. Le chef de pièce et deux servants sont tués sur le coup. Le journal L’Avenir du Morbihan en parle dans ses colonnes du 23 novembre 1918. Le canon a explosé en tuant trois hommes et blessant plusieurs autres. Hélier Legois fait donc partie des dernières victimes directes du premier conflit mondial. Pour autant, d’autres soldats mourront de leurs blessures bien après l’Armistice. Mais pour Hélier Legois et ses camarades de Belle-Île-en-Mer, le drame aurait pu être évité. Il repose depuis 105 ans au cimetière de Ferrières-en-Bray.

Photo-Source: actu.fr

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