Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

News

Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Oise : un obus chargé retrouvé suite à dégradations sur le circuit des chars de 14-18

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

20/10/2023 Francia, (France), Alta Francia, (Hauts-de-France), Oise, Compiègne, Clermont, Estrées-Saint-Denis, Courcelles-Epayelles

Par Anaïs Braem

C’est la découverte d’un obus lors d’une matinée de routine qui a fini par soulever bien des questions pour Bruno Jurkiewicz. À l’initiative de l’installation des poteaux mémoire qui jalonnent le circuit des chars durant la Première Guerre Mondiale, le président de l’association “Juin 1918 Mémoire des chars” est tristement habitué à la dégradation de ces derniers. Rien d’étonnant alors, lorsqu’il remarque le lundi 25 septembre qu’un des poteaux du circuit, situé dans un champ à proximité de la rue d’enfer à Courcelles-Epayelles a été déterré. “Je me suis dit que j’allais y passer jeudi pour le remettre.”

Un obus déposé aux pieds du poteau

Déterminé à remettre à sa place ce poteau en chêne, Bruno Jurkiewicz se rend sur place dans la matinée du jeudi 28 septembre. “J’étais en train de réparer le poteau quand mon pied a buté sur quelque chose” confie le passionné d’histoire. Dissimulé entre des brins d’herbe, un obus couvert de boue gisait aux pieds du poteau détérioré. “Il était chargé mais il n’y avait plus le percuteur”. Depuis, les interrogations sont nombreuses : qui a pu déposer l’engin sur place et pourquoi ? Alerté par la presse, le maire de la commune, Jean-Louis Hennon, a confié avoir “l’habitude” que ces projectiles explosifs soient retrouvés et a indiqué contacter les démineurs le lendemain des faits. Pour autant, Bruno Jurkiewicz n’en est pas à sa première découverte. Peu impressionné par l’objet, le fondateur du musée des chars a rapidement estimé le seuil de danger comme étant relativement bas. “C’était un petit calibre, il aurait fait un trou d’1 mètre 30 s’il avait explosé. Il aurait vraiment fallu mettre des coups de marteau dedans pour qu’il explose”. Plus tôt dans l’année, il avait déjà découvert l’un de ces projectiles à proximité d’un autre poteau situé sur le territoire de Wacquemoulin. “Les agriculteurs les retrouvent dans les champs et les mettent aux pieds de nos poteaux. C’est peut-être le dixième ou quinzième qu’on nous dépose depuis que le parcours est en place. Une fois un agriculteur m’a même demandé si je voulais un obus chargé pour le musée, mais je n’en veux pas au musée !” se souvient-il. “Il y a peu, c’est un habitant de Courcelles qui m’a proposé de récupérer une grenade pleine qu’il avait trouvée sur le bord d’un chemin. On retrouve encore beaucoup d’engins sur le champ de bataille, même cent ans après.” Mais cette fois, le dépôt semble s’accompagner de dégradation “Ce qui est étrange c’est que le poteau est couché avec l’obus à ses pieds.”

Des dégradations continues

Si ce poteau a été dégradé, il est loin d’être le seul. “Ces deux derniers mois, deux poteaux ont été dégradés entre Courcelles et Le Frestoy-Vaux, et la plaque d’un troisième a été enlevée à Montiers.” indique Bruno Jurkiewicz. L’un des trois poteaux, situé à proximité de Frestoy-Vaux est introuvable : “ils ont sûrement dû l’arracher avec une chaîne” suppose l’historien, qui compte restaurer chacun d’entre eux. “Ca nous coûte cher, mais que voulez-vous y faire. C’est la première fois qu’un poteau du circuit a entièrement disparu. Un poteau comme ça, c’est lourd. Et il faut être équipé quand même car c’est en plein champ. C’est aussi ça, la rançon de la gloire !” L’année dernière, une partie d’un panneau avait été arrachée à Léglantiers, un autre à Maignelay-Montigny est en réfection après avoir été dégradé, d’autres à La Neuville-Roy et Cressonsacq ont été éjectés puis replacés. D’après Bruno Jurkiewicz, même le panneau “Village Mémoire 14-18” a fait les frais de dégradations, à l’entrée de Courcelles-Epayelles.

Que faire en cas de découverte d’un obus ?

Si vous êtes amené à trouver un obus ou tout autre engin explosif qui pourrait présenter un danger, la gendarmerie préconise de s’en éloigner le plus rapidement possible et de contacter le 17. Une fois éloigné, dissuadez toute personne de s’en approcher.

Photo-Source: lebonhommepicard.fr

Biographie d’une Bombe

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension

CondividiShare on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedIn