Par Christophe Declercq
Un accident survenu en mars 2014 à Ypres a tué deux travailleurs qui ont découvert un obus de 14-18 sur leur chantier. Ce drame récent prouve qu’il existe encore des risques concernant les armes et munitions de la Grande Guerre. Voici comment, il faut réagir. Surtout ne pas faire comme Christophe et Lucas en manipulant l’engin suspect. Pour un obus, on peut même le recouvrir de terre mais il faut aussi baliser la zone pour le retrouver. Par contre, l’un des bons réflexes des deux collégiens a été ensuite de masquer l’obus à la vue des passants. Si une odeur ou une fumée particulière est perceptible, il faut évacuer perpendiculairement à la direction du vent. Et très vite, il faut signaler toute découverte d’engin explosif aux autorités, la police ou la gendarmerie. Là aussi, les collégiens ont bien réagi. Lors de cet appel, il faut s’identifier, préciser l’endroit où se trouve l’engin et le décrire le plus possible. Est-ce un obus, une grenade, ou une munition ? Quelle est sa longueur, quel est son diamètre ? Si nécessaire, les forces de l’ordre envoient une patrouille pour sécuriser les lieux et évaluer la dangerosité. Photos à l’appui, il font ensuite appel au service de déminage.
Foto-Fonte: lavoixdunord.fr
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