Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

En Centrafrique, sensibiliser les civils aux risques des explosifs

Categories: Editoriali,ultime

“Si je trouve une grenade par terre, je fais quoi? Je la prends?”: dans la capitale centrafricaine Bangui, quand une ONG vient sensibiliser les habitants aux risques des explosifs abandonnés, il y a toujours quelqu’un pour poser la bonne question. Ce jour là, à Fatima I, un quartier du 3e arrondissement de Bangui, c’est Viviane, 28 ans, qui s’est fait remarquer. “Selon vous, il faudrait faire quoi?”, lui répond gentiment Loïc, Centrafricain, membre de l’ONG DanChurchAid (DCA), en tenant un panneau avec les différents types de grenades représentés dessus. Avant de détailler les réflexes à avoir: ne pas s’approcher, prévenir le chef de quartier, délimiter un cercle de deux mètres autour de l’explosif et le signaler…Tous les jours, des membres de l’ONG sillonnent les quartiers de Bangui comme la brousse des provinces pour organiser des rencontres auprès des populations. Les intervenants sont tous centrafricains et les discussions se font en sango, la langue nationale. L’idée des ateliers? Faire interagir les habitants autour de la thématique des armes explosives abandonnées par les conflits. Et à Bangui, capitale d’un pays à reconstruire qui tente laborieusement de sortir de quatre ans de guerre civile, les grenades sont “facilement disponibles”, explique Gilbert Masumbuko, chef de mission DCA en RCA. “Des restes d’explosifs de guerre ont été trouvés” dans la zone de Fatima I, où se passe la sensibilisation.
Malgré son jeune âge, l’assemblée est attentive. Pour cause: interrogés pour savoir qui a déjà vu des explosifs dans le quartier, les mains s’agitent une à une. Un enfant d’une dizaine d’années se lève et montre du doigt une maison abandonnée, de l’autre côté de la rue. Viviane embraye, raconte à grand renfort de gestes avoir déjà trouvé une munition de RPG (lance-roquettes) dans le quartier.
Selon les derniers chiffres, l’agence onusienne Unmas a fait détonner 827.820 objets explosifs – munitions, grenades, obus – en 2017 dans le pays. “Ceci donne une estimation du grand nombre d’explosifs abandonnés”, note M. Masumbuko.

Fonte: journaldebangui.com

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

 Biographie d’une Bombe

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