28/11/2022 Francia, (France), Normandia (Normandie), Senna Marittima (Seine-Maritime), Le Havre
“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law e enforcement agency for assistance”.
Par Suzelle GAUBE
Des rues désertes autour du stade Youri-Gagarine, quartier Dollemard au Havre. Des barrages de police. Jeudi 24 novembre 2022, dès 7 h 30, plus de soixante-dix policiers effectuent du porte-à-porte pour faire évacuer la zone autour de la bombe qui doit être désamorcée. Quelques habitants sont accueillis dans le gymnase Claude-Bernard. Un Ehpad est évacué. Le centre d’incendie et de secours du Havre Nord a emménagé sur le site du gymnase Lucien-Follain. Une zone de 400 mètres a été établie autour de la bombe, découverte lors de travaux de chantier le 7 octobre 2022. Pour coordonner l’opération de « débombage » – qui consiste à désamorcer la bombe – un poste de commandement s’est établi dans les locaux de l’aéroport du Havre-Octeville.
Lors de la découverte, « ça aurait pu exploser »
Une opération délicate par nature et d’autant plus au regard de l’état dans lequel se trouvait le système de « mise de feu » de la bombe. Elle a été découverte par un ouvrier qui travaillait sur le chantier du stade Youri-Gagarine. L’engin de chantier est rentré en contact avec la munition, et notamment avec le système de « mise de feu » qui a été déformé. « Elle a été partiellement amorcée. Ça aurait pu exploser, mais par chance, ça n’a pas été le cas, peut-être parce que le système était mouillé », explique le démineur coordonnateur, venu de Caen. La bombe avait certes été repérée par un système de « détection d’anomalies magnétiques », mais les ouvriers pensaient qu’elle avait été extraite, ce qui n’avait en réalité pas été le cas.
La destruction des détonateurs sur place
Avant le démarrage de l’opération vers 10 h, l’hélicoptère de la Sécurité civile, Dragon 76, puis un drone piloté par un pompier survolent la zone pour s’assurer de la présence d’aucun individu dans le secteur. Un binôme de démineurs de la Sécurité civile peut finalement, plus rapidement que prévu, retirer le système de mise de feu et les détonateurs situés de part et d’autre de la bombe : au niveau de l’ogive et du culot. Les professionnels procèdent ensuite à la destruction des détonateurs sur place. La bombe doit, à terme, être transportée sur un terrain militaire pour y être détruite. Alors que l’opération touche à sa fin, vers midi, un officier de police reçoit l’information qu’une personne âgée habitant dans le périmètre de sécurité est… restée chez elle. Une dame souffrant d’Alzheimer et sourde qui n’a pas entendu la police frapper à sa porte. « Pas d’inquiétude, il faut juste la rassurer », précise l’officier.
Photo-Source: paris-normandie.fr
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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