29/12/2020 Francia, Grand Est, Meurthe e Mosella
“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law enforcement agency for assistance”
Chimiques, explosives, incendiaires… : la panoplie des armes de guerre est à la mesure de l’imagination humaine. Et la Meurthe-et-Moselle cache en elle les stigmates des trois conflits majeurs qui s’y sont succédé. Mais savez-vous combien de fois les services de déminage sont sollicités chaque année dans le département pour neutraliser des munitions mises au jour ou s’assurer qu’elles ne présentent plus de risque ? Plus de 255 fois en moyenne !
Un pic à 325
Sur les 14 dernières années, le nombre de demandes d’enlèvement d’engin(s) de guerre frise les 3 600 en Meurthe-et-Moselle. Un pic a été atteint en 2009 avec 325 opérations, soit plus d’une par jour ouvrable ! Ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte des interventions pour colis suspect. Certitude : si vous tombez sur des engins de guerre dits résiduels, que ce soit des obus, des grenades, des balles ou autres fusées, n’y touchez pas : prévenez immédiatement la gendarmerie ou la préfecture. Les démineurs formés au centre de formation et soutien à la sécurité civile de Mort Mare, basé à Essey-et-Maizerais, unique en France, se chargeront d’intervenir.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.