Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Méditerranée : 300 obus de la seconde guerre mondiale extraits de la mythique épave de l’Alice Robert

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio

21/06/2022 Francia, Occitania, Pirenei Orientali, Céret, La Côte Vermeille, Port-Vendres

“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law enforcement agency for assistance”

Par YANICK PHILIPPONNAT

Un ancien nageur de combat avait découvert l’Alice Robert, c’était au début des années 50 au large de Port-Vendres. Soixante-dix ans plus tard, le groupe de plongeurs démineurs de Méditerranée (GPDM) vient de terminer une mission d’importance sur ce cargo réquisitionné par les Allemands et torpillé pendant la seconde guerre mondiale. Courant mai, près de 300 obus ont ainsi été retirés et désamorcés par les militaires, sur cette épave mythique, sans doute la plus belle d’Occitanie, en tout cas plébiscitée par nombre de plongeurs européens désireux d’admirer, notamment, ses canons d’époque. Pourtant, le 21 janvier 2020, la tempête Gloria est venue bouleverser la donne. Fini les explorations.

‘Il reste un travail important sur les munitions”

“Suite à la tempête, la mature s’est affaissée, le mât s’est cassé, il y avait des déformations structurelles sur l’épave et des munitions inaccessibles ont été mises à jour et visibles, ça a ajouté un danger supplémentaire” indique le capitaine de vaisseau Thibault Lavernhe, porte-parole de la préfecture maritime de Méditerranée. Laquelle a alors pris un arrêté d’interdiction de plonger comme de pêcher ou de naviguer dans le secteur. Du coup des missions de déminage ont été ordonnées. En fait, elles avaient déjà débuté depuis 2016, sur des endroits inaccessibles du bananier, l’Alice Robert ayant initialement été construit pour assurer le transport des bananes, produit de luxe, depuis l’Afrique jusqu’à la France. L’urgence liée à Gloria a mobilisé les marins sur cette épave coupée en deux et qui gît par 48 m de fonds. Le GPDM vient ainsi d’enlever 84 obus de 105 mm, 115 de 37 mm et 100 de 20 mm pour la seule intervention du printemps. Des munitions qui malgré l’âge restent très dangereuses. Sous l’eau, les défis sont nombreux. “Ce sont des plongées longues et complexes, le temps de travail est limité au fonds, surtout avec des efforts physiques” précise le capitaine Thibault Lavernhe. Surtout, il ne s’agit pas de seulement enlever les obus, mais aussi de les “contreminer”, c’est-à-dire les détruire “avec une charge explosive entre deux eaux”. Pourquoi dans la mer? Pour respecter les règles environnementales et limiter l’impact sur la faune et la flore. “Cela se passe entre deux eaux pour éviter que l’onde de choc se répercute sur le sol et pour les poissons, nous utilisons des ultrasons pour les faire fuir”.

La mission achevée, tout n’est pas encore résolu.

“Compte tenu du risque résiduel, l’arrêté reste en vigueur, il reste un travail important sur les munitions” rappelle le porte-parole de la préfecture maritime. “Nous craignons ce scénario, qu’un plongeur emporte des munitions et se blesse”. Deux nouvelles campagnes sont encore nécessaires, soit au minimum encore une année d’attente avant que l’Alice Robert et son passé chargé d’histoire puisse à nouveau recevoir des visites humaines.

Photo-Source: midilibre.fr

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

Biographie d’une Bombe

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