04/01/2024 Francia, (France), Normandia (Normandie)
La Seconde Guerre mondiale nous a fait assister à plus d’une centaine d’opérations amphibies de toute nature au cours desquelles l’armée de terre et l’aviation ont uni leurs efforts à ceux de la marine pour prendre pied par-delà les mers et même les océans sur des territoires ennemis. Par leur multiplicité et surtout par leur importance, ces entreprises ont donné une allure caractéristique au dernier conflit. Les opérations amphibies ont connu la variété la plus grande, depuis le raid de commando jusqu’à des expéditions comme celle de Normandie permettant de débarquer et d’entretenir 75 divisions sur un front offensif. Dans le Pacifique, la reddition japonaise empêcha la réalisation d’un plan de débarquement au Japon portant sur 400 000 hommes pour les premières vagues. Sans remonter à la guerre de Troie, on doit, cependant, rappeler que le débarquement de vive force en territoire ennemi est une opération militaire aussi vieille que le monde. L’histoire de l’Angleterre en particulier a montré, bien avant la dernière guerre, tout le parti qu’une utilisation adroite de la puissance navale permet de tirer de ce genre d’opérations, sans qu’il soit toujours nécessaire de mettre en œuvre des moyens très puissants. Au XVIIIe siècle, le Royaume-Uni profita souvent de ce que les escadres adverses étaient bloquées ou dominées par sa flotte pour s’emparer, grâce à des opérations « combinées » (marine et armée), des possessions lointaines de ses adversaires. L’Angleterre agrandit ainsi son empire colonial ou s’assura une monnaie d’échange au moment de la discussion des traités de paix. Par des raids contre le littoral des puissances continentales, elle savait aussi créer des diversions qui immobilisaient des armées nombreuses ; parfois, une simple menace suffisait et l’on connaît à ce sujet une réflexion caractéristique de Napoléon s’écriant : « Avec 30 000 hommes embarqués en rade des Dunes, les Anglais peuvent m’immobiliser 300 000 hommes et nous réduire au rang d’une puissance de deuxième ordre »… Sous l’Empire, l’intervention de la flotte britannique et de l’armée de Wellington débarquée en Espagne permit à l’Angleterre d’exercer, pour la première fois depuis la Révolution, une influence efficace sur les événements du Continent. C’est de cette façon que l’Angleterre, qui n’avait au début du XIXe siècle qu’une population peu nombreuse, s’assura des avantages militaires importants sur des puissances continentales théoriquement plus redoutables, tout en n’engageant que des contingents relativement peu nombreux. À cette époque, cependant, les possibilités d’un débarquement n’étaient pas d’un très grand rendement surtout en ce qui concerne la cavalerie et l’artillerie ; en outre, quand il s’agissait d’effectifs importants, il était difficile de soutenir et d’alimenter la guerre outre-mer.
Photo-Source: theatrum-belli.com
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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