Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Le centre de déminage extrait 376 obus d’un tunnel en forêt domaniale

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio

11/02/2022 Francia, Grand Est, Mosa, Verdun, Étain

 “If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law enforcement agency for assistance”

Laurie Romero, de l’Office national des forêts, Guy Momper, du centre de déminage de Metz, et son équipe de démineurs se sont donné rendez-vous ce mardi matin dans la forêt des Éparges. M. Momper avait repéré, quelque temps auparavant, en ce lieu marqué par la guerre 14-18, un tunnel en béton, et y avait récupéré quelques douilles et fusées. D’après lui, des obus s’étaient oxydés et avaient adhéré au plafond du tunnel. Très rapidement, il avait compris qu’il pouvait y avoir un gros stock d’obus en cet endroit, et qu’il allait avoir besoin d’une pelleteuse. Après que la direction du vent a été repérée grâce à des rubans accrochés aux branches des arbres, la pelleteuse a entamé le sol et l’a creusé jusqu’à plusieurs mètres de profondeur. Prendre la direction du vent est une précaution nécessaire : les démineurs ne doivent pas rester sous le vent car, en cas de présence de gaz dans les obus, il ne faut pas qu’ils respirent cette dangereuse émanation. Dans une année importante, nous récupérons, pour 1 050 demandes, environ 50 tonnes de munitions et la Meuse est, de loin, le plus gros fournisseur sur les trois départements », indique M. Momper. Rapidement, le tunnel commence à apparaître, les démineurs descendent dans le trou avec précaution, équipés de détecteurs de gaz. Pour Guy Momper, « il est possible qu’il y ait quelques centaines d’obus. On trouve parfois des caffuts, ces débris d’obus à balles éclatés, appelés aussi shrapnels ». Quelques heures plus tard, ce sont 376 obus qui sont déterrés. Chargés ensuite avec précaution dans un camion prévu à cet effet, ils seront transportés dans un lieu dédié, du côté de Laon, enteŕrés à nouveau, mais cette fois-ci pour être explosés et définitivement détruits

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Photo-Source: estrepublicain.fr

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

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