Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

“J’ai senti un objet très très gros” : il remonte 10 obus d’une rivière à Jurançon

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

29/07/2023 Francia, (France), Nuova Aquitania (Nouvelle-Aquitaine), Pirenei Atlantici (Pyrénées-Atlantiques), Pau, Billère et Coteaux de Jurançon, Jurançon

Kader Youb

Nicolas Debande, paysagiste à Maslacq, passionné de pêche à l’aimant a eu la surprise de sortir du ruisseau le Neez à Jurançon, une caisse d’obus datant de la seconde guerre mondiale, comme le révèle le journal Sud-Ouest. En tout, 10 obus de mortier de 50 mm chacun. Après un périmètre de sécurité établi par les services de police, ce sont les démineurs de Bayonne qui sont intervenus pour emporter la caissette. Ce mardi 25 juillet dans l’après-midi, Nicolas raconte qu’il souhaite aller pécher à l’aimant au lac de Laroin. Sauf que celui-ci est fermé au public ce jour-là. Il décide alors de se rendre à Jurançon, sur une passerelle du Neez. Après avoir récupéré plusieurs déchets ferreux, il se rend compte qu’au bout de sa corde, un objet lourd est accroché à son aimant. Après beaucoup d’efforts, il réussit à dévaser son aimant.

10 obus rangés dans une malette

Il pense alors à une vieille jerrican d’essence abandonnée dans le ruisseau mais au fur et à mesure qu’il remonte l’objet à la surface, Nicolas se rend bien compte que point de jerrican, il s’agit finalement d’une mallette. Une mallette qui contient “10 obus de 50 mm chacun contenant 900 g de TNT par obus. C’est quand même assez important !”. Les services de police prévenus ont délimité un périmètre de sécurité avant que les services de déminage de Bayonne puissent entrer en action. La pêche à l’aimant est une activité en France, en très forte augmentation. Le principe est d’attraper des objets métalliques immergés dans l’eau avec une corde lestée d’un aimant. Ce mécanisme peut ainsi lever des objets de plusieurs dizaines de kilos. Les personnes qui pratiquent cette activité remontent parfois des objets hétéroclites**, des vélos, des machines à laver mais aussi des munitions.** Dans ce dernier cas, il est nécessaire de prévenir immédiatement les services de police.

Une activité règlementée

L’augmentation de cette pratique a conduit les autorités à la règlementer. Une note de la Direction Générale de la sécurité civile de juin 2019 précise les règles de pêche à l’aimant. Sur les terrains privés, une autorisation du propriétaire est requise. Si l’objet de la pêche a pour but la recherche d’un objet qui peut intéresser par exemple l’histoire ou l’art, celle du préfet est obligatoire. Pour la pêche dans les cours d’eaux (lacs, rivières, fleuves, canaux…etc.), une autorisation de l’Etat l’est également. Cette pratique est donc considérée comme illégale sans autorisation préalable.

Photo-Source: francebleu.fr

Biographie d’une Bombe

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension

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