di Margaux Rousset
Après le décès d’un homme mardi 24 octobre 2017 à Orbec près de Lisieux (Calvados) suite à l’explosion d’un obus qu’il détenait chez lui, les démineurs du Calvados et la Préfecture tiennent à rappeler la dangerosité de ces munitions, même 70 ans après. Les obus datant de la seconde guerre mondiale sont nombreux en Normandie et font encore malheureusement des victimes. En témoigne la mort, mardi 24 octobre 2017, d’un homme de 36 ans à Orbec, près de Lisieux (Calvados) après l’explosion d’un obus français qu’il détenait chez lui. “La détention de munition de guerre est interdite, rappelle Olivier, démineur à Caen, qu’elles soient neutralisées ou pas. Sur les marchés, il nous est déjà arrivé de retrouver des munitions dites désamorcées mais qui ne l’étaient que partiellement ou pas du tout”.
Les explosifs de la 2nde Guerre Mondiale encore quasiment intacts
Plus de 72 ans après, les obus et autres munitions restent très dangereux. “Pour toutes ces armes on ne connaît pas la position du système de mise de feux : avec une sécurité, sans sécurité, on ne peut pas connaître la dangerosité rien qu’en les regardant”. De plus ces armes sont robustes et quasiment intactes. “Quand on regarde les explosifs de la 2nd Guerre Mondiale, ils sont encore très stables, on retrouve des explosifs qui ont toutes leurs capacités initiales”. Le démineur rappelle qu’il ne faut surtout pas toucher une munition si vous en trouvez une et qu’il faut immédiatement appeler la police ou la gendarmerie qui se mettront en relation avec la Préfecture et les démineurs.
Foto-Fonte: tendanceouest.com
31/10-2017 Guyancourt, rinvenuta bomba d’aereo