07/04/2024 Francia, (France), Normandia (Normandie), Manica (Manche), Avranches, Le Mortainais
Par Martin Ozenne
Situé dans un bâtiment industriel abandonné en face de la gare du Neufbourg (Manche), Dominique Herbert a décidé de construire un musée. Une exposition sera ouverte dès le 1er juin, à l’occasion du 80e anniversaire du débarquement, jusqu’au 1er octobre. Autrefois éleveur laitier, Dominique a décidé dans un nouveau projet, l’ouverture d’un musée consacré à la bataille de Mortain durant la Seconde Guerre Mondiale, « Je suis passionné de cette période depuis l’âge de mes 12 ans. C’est pour cela que j’ai décidé de partager ma passion à travers une exposition en racontant l’histoire de la bataille de Mortain », explique-t-il.
Une cinquantaine de mannequins installés
Passionné depuis ses 12 ans à cette période de l’histoire, Dominique a découvert cette passion en « jouant à la petite guerre avec un copain, dont le père était brocanteur. J’ai ensuite partagé cette passion avec mon père qui a commencé à collectionner », explique-t-il avant d’ajouter : « mon père était dépanneur en électroménager, donc après ses dépannages, il demandait si les gens n’avaient pas des pièces de la guerre. Et puis dans les années 80, ça se trouvait plus facilement que maintenant ». Par ailleurs, une grande partie des pièces qui seront présentes dans son futur musée, « cela représente 80 %. J’ai envie de la mettre en valeur. » Tous ces souvenirs récoltés tout au long de ces années vont donc permettre de retracer l’histoire de la bataille de Mortain qui s’est déroulée dans les trois quarts des communes du Mortainais. Une cinquantaine de mannequins seront notamment installés afin de représenter au mieux chaque scène de l’exposition.
Une mise en scène à travers des photos d’époque
Alors que Dominique continue de mettre en forme, seul, son musée, le passionné d’histoire compte imaginer les scènes à travers les photos d’époques « que j’ai pu récupérer que ce soit sur internet, ou dans des livres. » Sur ce projet depuis octobre 2023, Dominique Herbert ne serait par ailleurs pas contre d’un peu d’aide, lui qui passe énormément de temps sur la rénovation du bâtiment, ainsi que sur l’installation de chaque pièce du musée, « je travaille avec mes passions. Donc je me risque cette année à faire une exposition, dans l’espoir que ça marche, et que les communes et les élus apportent un soutien, car j’espère pouvoir le transformer en musée », explique Dominique Herbert, qui ajoute : « parce que c’est un bâtiment qui n’était pas viabilisé, qui n’était pas aux normes de sécurité et on fait tout pour qu’il devienne un lieu public ».
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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