“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law e enforcement agency for assistance”.
Plus d’un siècle après la fin de la Première guerre mondiale, des centaines de munitions et projectiles datant de cette époque sont encore retrouvés chaque année en Belgique, en particulier en Flandre occidentale. Le Sedee (le Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs), qui relève de la composante Terre de la Défense, a entre autres pour mission de neutraliser ces engins. C’est dans cette optique que la Défense compte investir 23,57 millions d’euros dans une nouvelle chambre de détonation confinée (CDC ou contained detonation chamber), a appris La Libre Belgique. La mise en service est attendue en 2026. Le Sedee intervient partout dans le pays pour enlever et détruire les munitions conventionnelles (non toxiques) et les munitions chimiques ou toxiques. Si les premières sont détruites par explosion dans des terrains vagues (après avoir été enfouies sous terre), les secondes sont neutralisées dans des infrastructures spécifiques situées à Poelkapelle, en Flandre occidentale. Il y a deux catégories de munitions toxiques. Celles à contenu liquide, composées d’agents de combat tels que l’ypérite – mieux connue sous le nom de gaz moutarde, très utilisé durant la Première guerre mondiale – ou le phosgène. Elles sont neutralisées par combustion dans une chambre de détonation statique (CDS ou static detonation chamber) – appelée aussi chambre de détonation chaude. Les gaz sont traités avant leur rejet dans l’atmosphère. Une nouvelle CDS avait été construite et mise en service en avril 2017. La précédente avait été rendue inutilisable après une explosion survenue en août 2012. Pendant près de cinq ans, les munitions toxiques à contenu liquide récupérées par le Sedee n’avaient pas pu être détruites et avaient donc été stockées.
Une durée de vie de 15 ans
Au cours des années 2018 à 2022, quelque 8 885 munitions toxiques à contenu liquide ont été détruites dans la nouvelle chambre de détonation statique, a indiqué la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder (PS), dans une récente réponse parlementaire écrite. Dont 2 228 rien que l’an dernier.”En date du 31 décembre 2022, a précisé la ministre dans sa réponse, 380 munitions conventionnelles et 449 munitions toxiques (de tous genres, NdlR) se trouvaient en attente de destruction.” La seconde catégorie de projectiles chimiques est celle des munitions toxiques à contenu solide. Ce sont ces munitions qui sont détruites par explosion dans une chambre de détonation confinée (CDC) – ou chambre de détonation froide – que la Défense souhaite remplacer. Les gaz y sont également traités avant le rejet dans l’atmosphère. La CDC actuelle atteint la fin de sa durée de vie de 15 ans. Le marché public, qui doit encore recevoir l’approbation du Conseil des ministres, porte sur l’acquisition, la construction et la mise en service de l’infrastructure, pour un montant de 23,57 millions. La durée de vie est estimée à 15 ans aussi. Trois entreprises seront sollicitées : Kobe Steel, ArianeGroup SAS et Dynasafe. Un contrat de maintenance est également prévu, pour un budget évalué à 4,81 millions d’euros entre 2026 et 2030. La nouvelle chambre aura la même capacité de destruction que la précédente.
DOVO waarschuwt daarom voor het potentieel gevaar en raadt aan om de politie te contacteren bij aantreffen van deze of andere oorlogstuigen. “In dit geval gaat het om een afgevuurd projectiel met gewapend ontstekingsmechanisme. Elke aanraking of verplaatsing kan gevaarlijk zijn”, waarschuwt DOVO.
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