Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Bruxelles : quand un bunker classé de la Seconde Guerre mondiale est totalement laissé à l’abandon

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Francia, (France)

08/03/2024 Belgio (Belgique) Région de Bruxelles

Par Karim Fadoul

Deux portes rouillées et ouvertes au vent, bloquées par des blocs de béton et des détritus en métal. Des barrières Nadar posées sur la façade. Des bennes à ordures industrielles. A moins de deux mètres, des containers de chantier. Lorsque nous arrivons, après une longue marche, devant le bunker-hôpital du site ferroviaire de Schaerbeek-Formation, le constat est limpide: absolument rien n’est mis en place pour protéger ce bâtiment classé par la Région bruxelloise depuis juillet 2019. Rien n’est fait pour préserver ce vestige de la Seconde Guerre mondiale, bâti à la fin des années 30 pour se protéger contre les éventuelles attaques au gaz allemandes. “C’est dégoûtant, c’est lamentable.” Celui qui alerte sur l’état de ce bunker et nous propose la visite, c’est Richard Blin, directeur du Toys Discovery Museum, le musée du Jouet et animateur d’une chaîne Youtube, Trip to hell qui propose de l’Urbex, de l’exploration urbaine sur des sites de la guerre 39-45. “J’étais venu voir le bunker il y a un mois. Ce que je constate aujourd’hui est pire.” Mais d’abord, l’accès aux lieux. “Il suffit de descendre par la Rampe du Lion, tout simplement. Nous sommes sur un site ferroviaire et personne ne nous demande qui nous sommes. L’accès n’est pas sécurisé, il n’y a pas de barrières.” Facile pour des visiteurs mal intentionnés. Après plusieurs minutes, sur la gauche et derrière une bâtisse en briques rouges abandonnée apparaît le bunker qui n’est pas enterré. Lorsqu’il est construit à l’époque par la société ferroviaire, cet hôpital de campagne est destiné au traitement des agents des chemins de fer blessés ou touchés par les gaz de combat, avant leur transfert dans un hôpital. A l’époque, il est situé dans un lieu tenu secret. Ce n’est vraiment plus le cas aujourd’hui.

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Photo-Source: rtbf.be

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