Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

A Vandélicourt, juste en face de l’école du village, un obus attend désespérément le passage des démineurs

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

17/10 /2023 Francia, (France), Alta Francia, (Hauts-de-France), Oise, Compiègne, Thourotte

Par Frédéric Normand

C’est une histoire à peine croyable. Et pourtant, elle est vraie: un obus attend depuis le 31 août dernier que les démineurs viennent s’en occuper. Comme le raconte Sabrina, une habitante de Vandélicourt, un village de 263 habitants situé entre Thourotte et Ressons-sur Matz. «Le 31 août dernier, une entreprise est venue chez moi pour relier ma maison à l’assainissement collectif, se souvient cette institutrice de 49 ans. Quand je suis revenue de l’école, l’entrepreneur m’a interpellée en me disant avoir découvert un trésor en creusant devant ma maison. Mais, en fait de trésor, il s’agissait d’un obus qu’il a délicatement déposé dans mon jardin, à l’arrière de la maison.»

Les démineurs basés à Laon se font attendre

Ne sachant que faire, Sabrina appelle les gendarmes qui lui expliquent que ce n’est pas de leur ressort. Ils lui suggèrent d’appeler la mairie. Ce qu’elle fait. Le jour-même, la mairie appelle la préfecture de l’Oise qui, de son côté, prend contact avec les démineurs basés à Laon, dans l’Aisne. «On m’a dit que les démineurs allaient m’appeler pour me prévenir de leur venue, explique la mère de famille. Mais bien que relancés par la mairie, les démineurs se font toujours attendre… Nous sommes à la mi-octobre et l’obus est toujours là, dans mon jardin, à quelques mètres de l’école du village. C’est franchement angoissant.» Si elle avoue avoir retrouver le sommeil après des nuits compliqués, Sabrina avoue avoir peur. Je ne tonds plus le gazon de ce côté-là, je gare ma voiture devant la maison et j’interdis aux enfants de jouer dans le jardin. Ma fille, qui a 13 ans, fait très attention. Mais il m’arrive de recevoir des enfants à la maison et, là, c’est difficile de les surveiller à chaque instant. J’ai même peur pour mon chat…»

Elle n’ose plus s’en approcher

La cantonnier du village est venu constater et faire quelques photos. «Mais il est comme moi, il ne sait pas si cet engin est dangereux ou non, confie Sabrina. Je n’ose plus m’en approcher. Je n’ai vraiment pas envie que cet obus reste chez moi, surtout si près de l’école. Il faut vraiment que quelqu’un se bouge. Pour le moment, j’ai franchement l’impression que cet obus ne constitue pas une priorité pour les démineurs. D’ailleurs, on m’a dit que d’autres obus, mis à jour par des agriculteurs du village, attendent également que l’on vienne s’en occuper… Ce qui n’est pas très rassurant, avouons-le.» Mieux vaut, pour le moment, éviter de se promener dans les champs de Vandelicourt et dans la rue de la mairie, là où habite Sabrina…

Photo-Sourceoisehebdo.fr

Biographie d’une Bombe

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension

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