Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

A la découverte du chasseur de mines Céphée

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

30/10/2023 Francia, (France), Bretagna (Bretagne), Finistère (Finisterre), Brest

Par VINCENT GROIZELEAU

Notre mission prioritaire, c’est la sécurisation des chenaux d’accès aux bases navales et aux ports de commerce, cela occupe une grande partie de notre ressource opérationnelle », explique à Mer et Marine le capitaine de corvette Alexis Chalier, commandant du chasseur de mines tripartites (CMT) Céphée. La force de guerre des mines de la Marine nationale assure notamment, depuis Brest, un soutien essentiel à la sûreté de la dissuasion française en inspectant très régulièrement les chenaux par lesquels transitent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) basés à l’Ile Longue. Ce qui garantit également le libre passage des bâtiments de surface stationnés dans la base navale de Brest. Il en va de même à Toulon et Cherbourg. Et, comme évoqué par le commandant du Céphée, cette composante, qui s’appuie sur différentes unités et capacités, dont les CMT et les groupes de plongeurs-démineurs (GPD), assure également la protection des approches maritimes et des ports de commerce français, essentiels aux approvisionnements du pays en matières premières, pièces détachées pour l’industrie et biens manufacturés. Capacité à se déployer loin Protéger les approvisionnements stratégiques passe aussi par la capacité à se déployer loin, afin de sécuriser des voies de circulation majeures pour le trafic maritime. C’est le cas par exemple dans le secteur du détroit d’Ormuz, par lequel transite une grande partie du pétrole et du gaz importé par l’Europe. La France y projette régulièrement une force de guerre des mines afin d’entretenir sa connaissance de la région et, ainsi, être prête à intervenir efficacement en cas de besoin. Les moyens de guerre des mines servent, par ailleurs, à reconnaitre et sécuriser les zones où sont déployées des forces navales, à commencer par le groupe aéronaval emmené par le porte-avions Charles de Gaulle, ou encore des groupes amphibies. Ils se chargent aussi de la neutralisation des engins explosifs historiques (bombes, mines, obus…) qui refont régulièrement surface le long des côtes françaises. Enfin, ils contribuent à la surveillance et la protection des infrastructures sous-marines côtières, par exemple les atterrages des câbles de télécommunication ou encore les réseaux de câbles électriques de champs éoliens en mer. Les CMT sont donc amenés à œuvrer le long des côtes françaises mais aussi beaucoup plus loin, jusqu’au Moyen-Orient et même dans le Grand Nord, théâtre d’opération devenu régulier pour la Marine nationale, qui a justement déployé le Céphée dans les eaux norvégiennes en mars dernier. Le bâtiment est allé jusqu’à Narvik, devenant à cette occasion le premier CMT français à naviguer au-delà du Cercle polaire.

Une mission stratégique

La mission des unités de guerre des mines est par conséquent stratégique, sachant que les mines sont une menace particulièrement sournoise, souvent discrète, relativement facile à mettre en œuvre et peu onéreuse, ce qui rend ces armes accessibles à un grand nombre de pays, voire d’organisations criminelles, qui peuvent conduire des actions offensives aux conséquences majeures pour un investissement minime. Ainsi, la simple suspicion d’une présence d’engins explosifs sous-marins dans une zone suffit à interrompre le trafic maritime. Pour s’en prémunir et agir en nettoyant les fonds de cette menace, il faut des moyens techniques et un savoir-faire humain très pointus, ainsi qu’une connaissance particulièrement fine des engins et méthodes employables par un adversaire. Dans ce domaine, la France jouit d’une solide réputation sur la scène internationale. Un programme tripartite entre la Belgique, la France et les Pays-Bas Si, comme tous les CMT français, le Céphée a été baptisé en référence à une constellation, il porte bien un nom masculin. Celui du roi des Ethiopiens qui, dans la mythologie grecque, était marié à Cassiopée et a eu pour fille Andromède. Ce n’est toutefois pas son nom d’origine puisque ce bâtiment, construit par le chantier Béliard d’Ostende, a été initialement commandé par la marine belge, qui l’a mis en service en 1988. Il s’appelait alors Fuschia. Les CMT sont en effet issus d’un programme en coopération lancé fin 1974 et entériné l’année suivante par trois pays (d’où le terme « tripartite »), la Belgique, la France et les Pays-Bas. Afin de remplacer leur vieille flotte de dragueurs et chasseurs de mines, ces trois nations ont développé un modèle commun, dont elles devaient chacune construire jusqu’à 20 exemplaires. Finalement, 15 CMT sont réalisés pour la marine néerlandaise, 10 pour la flotte française et 10 autres pour la composante marine belge. Cette flotte d’origine est mise en service entre 1983 et 1991.

Photo-Source: meretmarine.com

Biographie d’une Bombe

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension

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