06/11/2022 Francia, (France)
“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law e enforcement agency for assistance”
Depuis plus de trois siècles, l’Institution nationale des Invalides fait office de maison de retraite pour grands blessés de guerre, des anciens combattants, mais aussi des civils grièvement blessés. Alors qu’une nouvelle guerre frappe l’Europe, les équipes de TF1 sont parties à la découverte ce lieu qui héberge des mémoires vivantes. Ses photos jaunies ne quittent jamais Marie-Thérèse Thomas, 80 ans, pensionnaire de l’Institution nationale des Invalides. Elle a perdu ses deux jambes : “J’étais avec des petits amis, on jouait, puis c’est tombé sur nous. Et tous mes petits copains sont morts…” Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marie-Thérèse Thomas, Lucette Cholet et Marie-Louise Guipponi ont été marquées à vie dans leurs chairs. Chacune a été victime d’une attaque aveugle.
“J’ai été mitraillée le jour débarquement, le 6 juin 1944”
Marie-Louise Guipponi, 100 ans, pensionnaire de l’Institution Nationale des Invalides
“J’ai été mitraillée le jour débarquement, le 6 juin 1944, et j’ai perdu l’œil droit, raconte Marie-Louise. C’est peut-être pour ça que je ne me suis pas marié”, sourit-elle. Au soir de leurs vies, leurs destins meurtris les ont réunies ici. L’Institution nationale des Invalides fait office de maison de retraite pour les victimes de toutes les guerres depuis Louis XIV. C’est une façon pour l’État d’exprimer sa gratitude envers ces anciens combattants ou civils gravement blessés. Amputée d’une jambe en 1940, après un bombardement qui a fauché sa famille, Lucette Cholet est arrivée ici, il y a neuf ans. Comme d’autres pensionnaires, son sommeil est troublé depuis le début de la guerre en Ukraine. Pour elles, c’est insoutenable de constater que les leçons du passé ont été oubliées.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
Dear editors, Biographie d’une Bombe is aimed at highlighting the danger caused by unexploded bombs. Moreover, the most important aspect is that we work completely non profit, raising awerness about this topic is what drives us. We apologize if we make use of pictures in yours articles, but we need them to put a context in how findings are done. We will (and we always do) cite source and author of the picture. We thank you for your comprehension