01/09/2024 Francia, (France), Bretagna (Bretagne), Finistère (Finisterre), Brest
Par Isabelle Jaffré
Frédéric Paglia dirige le cabinet d’étude en pyrotechnie qui a travaillé sur le tracé du tramway et du BHNS à Brest. Il explique pourquoi on trouve encore des bombes à Brest, même si le risque reste faible.
Quel est le domaine d’intervention de votre entreprise, CESP ?
Frédéric Paglia : « Nous sommes un cabinet d’étude en sécurité pyrotechnique indépendant de douze salariés, basé dans le Doubs. Créé en 2005, CESP propose des solutions pour garantir la gestion des risques pyrotechniques, quels que soient les domaines d’activité : études historiques et techniques, missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage en dépollution pyrotechnique, conseils en sécurité pyrotechnique, etc. Les trois derniers conflits en France métropolitaine (guerre de 1870, Première et Seconde guerres mondiales, NDLR) ont laissé sur le territoire national un lourd héritage de munitions n’ayant pas explosé. Des engins de tous calibres (bombes, obus, grenades…) et de tous types (explosifs, toxiques…) sont traités chaque année, notamment dans le cadre de découvertes fortuites. L’expertise pyrotechnique de terrains pollués ou susceptibles de l’être est une nécessité prise en compte par les maîtres d’ouvrage. C’est ainsi que nous avons été sollicités par Brest métropole pour écrire la notice pyrotechnique dans le cadre du marché de la deuxième ligne de tramway et du bus à haut niveau de service (BHNS) ».
Consignes
En cas de découverte d’engin explosif en mer, la préfecture maritime de Méditerranée donne les consignes suivantes :
Ne pas toucher
Noter précisément la position et si possible prendre une photo
Appeler le 196
QUE FAIRE LORS DE LA DÉCOUVERTE D’ANCIENNES MUNITIONS ?
Gardez votre calme.
Ne touchez pas l’objet.
Ne le déplacez pas.
Contactez immédiatement la Police locale.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension