27/01/2024 Francia, (France)
Historique
Les combats des derniers conflits mondiaux depuis 1870 ont laissé de nombreux stigmates sur l’ensemble du territoire national. Des milliards d’engins de guerre ont été utilisés. Dès le début du printemps 1944, une première action de déminage est entreprise par le ministère de l’Agriculture et des Armées. En février 1945, l’ordonnance 45-271 du 21 février crée la Direction du Déminage sous la tutelle du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme. Fin 1947, les travaux de déminage sont considérés comme achevés et les prisonniers de guerre sont libérés de leur obligation. Mais le déminage persiste ainsi que ses structures de formation et d’intervention. En 1964, le Service du Déminage est transféré par décret du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme au ministère de l’Intérieur avec une nouvelle définition des missions.
Depuis 1945
700 000 bombes d’aviation désamorcées
13 millions de mines enlevées
35 millions d’obus et engins divers neutralisés ou détruits
Organisation
Le groupement d’intervention du déminage est rattaché à la sous-direction des moyens nationaux de la direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises du ministère de l’Intérieur. Il est actuellement composé de 370 agents dont 340 démineurs implantés sur 28 sites :
1 direction centrale
25 centres de déminage (2 en outre-mer) dont 3 antennes
1 centre de coordination des changements chimiques
1 centre de formation et soutien
Les missions des démineurs de la Sécurité civile
Quatre missions principales :
Intervention sur munitions et explosifs : reconnaissance, enlèvement et destruction des munitions issues des conflits mondiaux. Chaque année, plus de 450 tonnes d’engins explosifs sont collectées et détruites chaque année par les démineurs. Intervention sur objets suspects : dans le cadre de la lutte contre la criminalité et le terrorisme, les démineurs de la Sécurité civile interviennent pour des opérations de détection, de neutralisation ou de destruction des artifices et des engins suspects (engins explosifs, nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques improvisés). Sécurisation des voyages officiels et grands événements : protection des hautes personnalités et sécurisation de tout type d’événement de grande ampleur. Assistance des groupes d’intervention : les démineurs peuvent être engagés en soutien du RAID, du GIGN et de la BRI dans le cadre des opérations de lutte contre le terrorisme. Le groupement d’intervention des démineurs comporte aussi des démineurs-plongeurs.
Chers éditeurs, Biographie d’une Bombe vise à mettre en lumière le danger causé par les bombes non explosées. De plus, l’aspect le plus important est que nous travaillons entièrement à but non lucratif, la sensibilisation à ce sujet est ce qui nous motive. Nous nous excusons si nous utilisons des images dans vos articles, mais nous en avons besoin pour mettre en contexte la façon dont les résultats sont effectués. Nous citerons (et nous le faisons toujours) la source et l’auteur de l’image. Nous vous remercions de votre compréhension