12/12/2023 Francia, (France), Normandia (Normandie), Manica (Manche), Cherbourg
Le capitaine de vaisseau Yves-Pierre Pilfert, adjoint au commandant de la zone maritime de la Manche et la mer du Nord depuis août , revient sur les contours des opérations de déminage en Manche et mer du Nord. Chaque année, 15 à 20 tonnes de débris des conflits mondiaux y sont détruits. L’Histoire s’étant faite, pour une bonne part, le long des côtes de la Manche et de la mer du Nord, avec le débarquement principalement, nous avons hérité d’une problématique importante de munitions historiques dans cette zone-là. Une problématique qui occupe encore beaucoup de nos forces, au premier ordre desquelles la composante guerre des mines de la Marine nationale. Ce sont des missions courantes et permanentes. Quatre-vingts ans après cette période de l’Histoire, les chiffres restent constants. Dans notre zone, tous les ans, nous sommes aux alentours de 15 à 20 tonnes d’explosifs détruits. Ce qui explique ce delta, c’est le type d’engins que l’on va retrouver ; les mines marines ou des bombes pèseront plus lourd dans la balance que la petite grenade ou l’obus d’artillerie. La campagne 2022 a permis de détruire 1 007 engins historiques dans la zone de la Manche et de la mer du Nord.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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