25/10/2023 Francia, (France)
Par Julien Benesteau
Ce mercredi matin encore, les aéroports de Beauvais, Lille-Lesquin, Lyon, Nantes, Nice et Toulouse ont fait l’objet d’une alerte à la bombe. Depuis la rentrée de septembre, 168 alertes à la bombe ont visé des établissements scolaires dénonçait lundi 16 octobre le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. Comment sont prises en charge ces alertes par les forces de l’ordre ? On vous explique.
Intervention systématique
Que ce soit dans un contexte de vigilance attentat ou non, toutes les alertes, sans exception, sont prises au sérieux. Les forces de l’ordre interviennent systématiquement, même si les policiers soupçonnent un canular.
Établir un périmètre de sécurité
Lorsqu’une alerte à la bombe est reçue, le bâtiment ciblé applique immédiatement son plan d’évacuation. Dans le même temps, les équipes de police ou de gendarmes se rendent sur place pour établir un périmètre de sécurité en attendant l’arrivée des équipes de déminage. Ces dernières interviennent, parfois avec des chiens, spécialisés dans la détection d’explosifs, ou des robots démineurs. Des opérations qui peuvent prendre plusieurs heures.
Identifier l’auteur de l’alerte
Une fois le périmètre sécurisé, il faut maintenant identifier l’auteur de l’appel, de l’email, du SMS ou du message. Une enquête judiciaire est ouverte pour trouver la personne à l’origine de la fausse alerte à la bombe.
30 000 € en cas de fausse alerte
Et pour cause, le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est un délit. Il est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, selon l’article 322-14 du Code pénal.
Photo-Source: aisnenouvelle.fr
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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