26/07/2023 Francia, (France), Grand Est, Meuse, Verdun
Joris Bolomey et Benoît Collet
« Si demain il y a un incendie en forêt domaniale de Verdun, qu’allons-nous faire ? Que va-t-il se passer avec les millions d’obus présents encore sous terre ? Il faudra évacuer la population. » Samuel Hazard, maire de Verdun et président de la communauté d’agglomération du Grand Verdun (CAGV), ne cache pas son inquiétude. Assis derrière son bureau de l’hôtel de ville, un ancien hôtel particulier de style Louis XIII, l’élu socialiste tire la sonnette d’alarme car le risque est réel sur cet ancien champ de bataille de 12 000 hectares transformé en forêt. Verdun a été le théâtre des affrontements les plus violents de la Première Guerre mondiale. En 1916, durant 300 jours et 300 nuits, entre 50 et 60 millions d’obus ont été tirés sur cette ligne de front. « Et 20 % n’auraient pas explosé et seraient toujours dans le sol », estime Samuel Hazard. Plus d’un siècle après la fin du conflit, les réactions en chaîne, en cas de surchauffe, restent imprévisibles.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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