27/02/2023 Francia, (France), Borgogna-Franca Contea, (Bourgogne-Franche-Comté), Côte-d’Or, Digione, Longvic
“If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law e enforcement agency for assistance”.
Vannick BERTON avec Anne-Françoise BAILLY
À 13 h 30, ce mercredi, une équipe de démineurs a procédé à la destruction d’un obus de 250 kg, (ANM 64) datant de bombardements en 1944 sur l’ancienne base aérienne 102 à Ouges. Un périmètre de sécurité a été mis en place. Vers 16 heures, une deuxième mise à feu aura lieu, pour détruire des fragments. Le passé ressurgit en ce mercredi après-midi, à Ouges. Depuis 13 heures, un périmètre de sécurité de plus de 200 mètres a été déployé autour de l’ancien site de la base aérienne (BA) 102 DijonLongvic , afin de permettre une opération de dépollution pyrotechnique. En effet, une équipe de démineurs doit procéder à la destruction d’un obus de 250 kg qui daterait de la Seconde Guerre mondiale. « En 1944, la BA 102, nœud stratégique, devenue une base allemande, avait été bombardée à plusieurs reprises par les alliés américains », rappelle Jean-Claude Girard, maire d’Ouges, en s’appuyant sur le livre de Jean-Louis Petit. « En mars 1944, 300 tonnes de bombes avaient été larguées, en avril, 1 200 bombes explosives et en août une nouvelle attaque décrite comme apocalyptique avec 3 000 bombes larguées, avait détruit la piste, les hangars et les installations de la BA. » L’obus a été découvert lors de sondages préliminaires à la construction d’une station d’épuration dédiée à l’école de gendarmerie de Dijon , qui se trouve sur le site. « En 2012 déjà, une opération de dépollution pyrotechnique avait été réalisée en vue de la construction d’un bâtiment pour l’étatmajor du commandement des forces aériennes (CFA) », se souvient le maire. « À l’époque, on avait dû évacuer une partie de la commune. » Ce mercredi, une première mise à feu pour détruire l’obus a été réalisée à 13 h 30 par les démineurs. « Plusieurs tonnes de sable ont été placées sur l’engin pour limiter les nuisances sonores et les ondes de choc », explique le maire. « Une deuxième mise à feu est prévue à 16 h 30 pour détruire des fragments moins importants. » Vers 17 heures, le périmètre sera levé.
Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.
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