Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

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Ognuno recita il proprio ruolo, immerso in quella divina sensazione di devozione allo scopo comune: la realizzazione di un'opera d'arte, che anche la bonifica bellica sa idealizzare.

Ballons espions : une histoire qui remonte à… 1794

Categories: RESIDUATI BELLICI IN FRANCIA E BELGIO

Belgio (Belgique)

13/02/2023 Francia, (France)

 “If you ever come across anything suspicious like this item, please do not pick it up, contact your local law e enforcement agency for assistance”.

Par Camille Lestienne

L’utilisation d’un ballon espion tel que l’aéronef chinois observé dans le ciel américain ne date pas d’hier. Les ballons intercontinentaux à haute altitude ont déjà été utilisés par les Japonais en 1944, mais il faut remonter plus loin encore, en 1794, pour trouver la première exploitation militaire de l’aérostat à des fins de renseignement. Retour en images sur les premières heures du ballon d’observation.

En 1794, le ballon décisif de la bataille de Fleurus

Onze ans après le premier vol d’un ballon à air chaud par les frères Montgolfier, une compagnie militaire d’aérostiers est créée en avril 1794 à Meudon sur décision de la Convention républicaine. Elle est placée sous la direction du chimiste et aérostier Jean-Marie Joseph Coutelle. Deux mois plus tard, lors de la bataille de Fleurus près de Charleroi, les renseignements glanés grâce au ballon captif L’Entreprenant permettent aux troupes françaises de remporter la victoire sur les Autrichiens. Par la suite, les ballons sont intensément utilisés par l’armée unioniste dès 1861 lors de la Guerre de Sécession, en vol captif d’observation relié au sol par un câble télégraphique ou en vol libre de reconnaissance.

Pendant le siège de Paris en 1870, l’aérostat de Nadar

Alors que la capitale française risque d’être encerclée par les troupes prussiennes, le ballon à gaz Neptune de la Compagnie des aérostiers militaires fondée par le photographe Nadar s’élève dans le ciel depuis la place Saint-Pierre à Montmartre le 13 septembre 1870. Si l’idée initiale est d’observer les positions des troupes prussiennes, les aéronefs de Nadar sont ensuite exploités pendant le siège à d’autres fins. Ballons libres, ils transportent le courrier au-delà des lignes ennemies et, lors d’un vol célèbre le 7 octobre, permettent à Léon Gambetta lui-même de gagner Tours pour y organiser la résistance.

Le ballon saucisse de la Première guerre mondiale

C’est pendant la Grande Guerre que le ballon d’observation est le plus largement déployé. Les Allemands ont développé une nouvelle technologie de ballon de forme oblongue, plus prosaïquement baptisé «saucisses» par les soldats. Les Drachen sont copiés en France dans les ateliers de Chalais-Meudon. L’ingénieur et polytechnicien Albert Caquot les améliore en les dotant de lobes rigides leur donnant une stabilité au vent bien supérieure encore. Ces ballons captifs sont reliés au sol par des câbles de communication. Les observateurs embarqués dans une petite nacelle doivent résister de longues heures au froid et aux intempéries. Les Caquot sont ensuite utilisés par la marine britannique pour repérer les sous-marins. Ils sont à la fin de la guerre déclinés en ballons de barrage pour contrer les bombardiers allemands et largement utilisés à cette fin lors de la Seconde Guerre mondiale. Reliés au sol par des câbles d’acier, ils empêchent les vols rasants. La technologie aidant, plusieurs programmes de ballons espions seront ensuite développés pendant la guerre froide avec plus ou moins de succès.

Photo-Source: lefigaro.fr

Par sécurité, la police conseille à la population de ne pas toucher ou déplacer ce genre de munitions.

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